27 mai 2010

Curry d'espadon et crevettes tropicales en cocotte




 
Le hasard réserve parfois de jolies surprises... 
Un concours de recettes a mis à l'honneur une verrine légère que j'avais concoctée à l'arrivée des beaux jours du printemps. Et comme celle-ci vient d'être tirée au sort sur le blog "Lignes et Papilles" pour me faire gagner des cocottes translucides...
J'en profite d'une part pour vous faire redécouvrir la verrine en question :
 
...et d'autre part, pour vous proposer une nouvelle recette réalisée à partir du lot des quatre que j'ai reçu. Merci donc à Lavande (dont je vous invite à visiter son blog) et à son partenaire Pyrex pour ce petit colis très sympathique.
     
            - Durée totale : 2h40
            - Préparation : 20 min
            - Cuisson : 20 min
            - Repos : 2 heures
            - Nombre de yétis : 4    
        
 
Avec ce temps caniculaire, l'exotisme est de retour dans ma cuisine.  

En passant devant ces steaks d'espadon sur l'étalage, les idées ont germé dans ma tête. Quelques bonnes épices à la maison et un reste de crème de coco  me serviront à agrémenter le poisson et les crevettes que je viens d'acheter. 


Le résultat est à la hauteur de mes espérances : l'espadon après avoir mariné 2 bonnes heures, sera imprégné de subtiles saveurs. La pré-cuisson séparée des crevettes (revenues dans un jus propre) et de l'émincé de poisson sublime l'ensemble des goûts. Quant à la crème de coco, elle lie le tout et radoucie l'arôme du piment.


Attention à limiter tout de même votre consommation de poissons menacés (bon dans mon cas, c'est vraiment exceptionnel, ça doit faire deux fois que je goûte à de l'espadon).  Vous le remplacerez aisément par d'autres poissons à chair blanche charnue (bar, merlan, cabillaud, merlu).


Autrement, très bientôt, nous ne pourrons plus manger de poissons ou alors un nombre très limité d'espèces et ça ce serait dommage quand on n'est pas une grande carnivore comme moi...



            - 500g de steak d'espadon frais
            - 1/4 piment antillais rouge
            - Fleur de sel, poivre de 
              Madagascar
            - Poivre du moulin
            - Huile d'olive
            - Coriandre fraîche (4 brins)
            - 1 c. à s. de sauce soja
            - 3 c. à s. de crème de coco
            - 1 c. à c. de curry Madras et+
            - 8 à 12 grosses crevettes 
              (Equateur)
            - 1 morceau de gingembre frais
            - 1 oignon nouveau
            - 1 tomate allongée
           
       
Pour préparer le poisson

1. Émincer le en dés moyens et retirer la partie dure au centre. Passer au mortier un petit morceau de gingembre râpé, après l'avoir émincé. Dans un bol verser 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, une de sauce soja et mélanger. Rajouter le gingembre frais, une cuillère à café de curry et une pincée de graines de poivre entières de Madagascar. Saler légèrement.

Couper des lamelles de piment rouge et rajouter les à la marinade. Ciseler la coriandre et réserver. Mettre les dés de poisson à tremper dans la sauce et rajouter la coriandre en remuant délicatement. Placer au réfrigérateur sous film alimentaire 2 heures au moins, pour laisser les arômes s'imprégner.



Pour la cuisson des crevettes

2. Quand le poisson est presque prêt, occupez-vous de vos crevettes!

Émincer l'oignon nouveau [c'est vrai que c'est bon et j'y reviens souvent en ce moment].  Faites chauffer une poêle avec un filet d'huile d'olive et faire dorer l'oignon. Saler et poivrer. Émincer la tomate en très petits morceaux. Vider l'intérieur. Mettre à cuire avec l'oignon au bout de 5 minutes et laisser mijoter 5 de plus.

Rajouter les crevettes après avoir coupé les têtes [surtout ne pas les éplucher].
Monter le feu et saisir brièvement en aller-retour. Saupoudrer de curry et rajouter la crème de coco. Retirer du feu après avoir laissé compoter en jus quelques minutes.


Pour la cuisson du poisson

3. Laisser tempérer avant de cuire. Mettre à revenir 3 minutes dans une poêle avec le jus de la marinade [pas besoin de rajouter d'huile].


Pour la cuisson en cocotte au four
4. Répartir également les crevettes et la sauce au curry dans les cocottes.
Puis recouvrir avec le poisson et son jus de cuisson. Rajouter un peu de crème fleurette sur l'ensemble.


Placer sur une plaque de four en mouillant  généreusement au tiers. Laisser cuire Th.7-8 durant 20 minutes. Déguster tel quel ou accompagné de riz blanc parfumé.

Cela n'a pas simplement l'air bon, ça l'est réellement...

Bon appétit à tous!
Rendez-vous sur Hellocoton !

21 mai 2010

Coup de foudre exotique : quand la dorade coryphène rencontre la feuille de bananier


       
            - Durée totale :  45 min
            - Préparation : 20 min
            - Cuisson : 25 min
            - Repos : 30 min ou + (facultatif)
            - Nombre de yétis : 2           

En ce moment j'ai envie d'évasion! A défaut de partir pour une destination paradisiaque, je me contente de l'espace de ma cuisine pour laisser mon imagination s'envoler là où il fait bon oublier les soucis. Ces petits riens qui font que la journée finira toujours sur une note positive, même si les pieds se traînent parfois lamentablement le matin. Ces plats qui vous font décoller le quotidien et vous rappelle combien les bonheurs simples valent tout les voyages du monde...

Et pour m'inspirer un peu, je profite du voyage récent d'une amie, pour utiliser de la fleur de sel rapportée du lac rose au Sénégal.  Je dois dire que la cuisson vapeur dans une feuille de bananier était une première et que le rendu est vraiment incomparable. La chair du poisson s'en retrouve moelleuse et subtilement parfumée. Cette odeur enivre les papilles dès le dressage et met assurément en appétit!




J'espère que vous aimerez cette recette pleine de saveurs qui stimule les sens et donne envie de prendre son sac à dos pour partir n'importe où, mais ailleurs...et si possible loin de chez soi. Alors, qu'attendez-vous pour décoller ?
Cette recette a été finaliste au concours des "recettes voyageuses".
Retrouvez l'ensemble des recettes participantes sous le blog de Barbara.
 Merci de l'avoir soutenue!
            - 2 pavés de dorade de coryphène 
              (Picard)
            - 1 piment antillais rouge
            - Fleur de sel, poivre
            - Huile d'olive
            - 3 feuilles de bananier
            - 1 banane plantain
            - 3 tomates allongées
            - Sauce tomate fraîche
            - 2 oignons nouveaux
            - 1 bâton de cannelle
            - 1 poignée de clou de girofle
            - 1 pincée de noix de muscade
            - Pics à apéro pour refermer la
              feuille de bananier  

            - 1 vapocuiseur

 
Pour le dressage dans les feuilles de bananier

1. Rincer bien les feuilles de bananes [Vous les trouverez dans presque toutes les épiceries africaines ou asiatiques]. Préparer vos feuilles pour le dressage final en constituant une enveloppe creuse pouvant recevoir les différents ingrédients. Pour ce faire, plier un rebord à l'aide d'une agrafeuse (et oui, on fait avec les moyens du bord!) et faites en sorte d'obtenir une poche en forme de A. Puis placer ces feuilles au frais.



Pour le mijotage de votre sauce

2. Commencer par émincer, puis retirer la peau et le jus de vos tomates. Les mettre à cuire débarrassées de tous pépins, dans une poêle avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Laisser réduire. Cette sauce m'a été inspirée de la fameuse "sauce Dja" béninoise, à base de tomates concentrées, d'oignons et piment et qui se mange souvent en accompagnement des poissons frits ou de semoule (maïs, manioc) ou des ignames (sorte de patate douce). A la différence près que je décide une variante avec des oignons nouveaux pour relever le goût de la dorade et aussi tout simplement parce que j'adore ce type d'oignons.

3. Rajouter le sel et le poivre. Émincer les oignons nouveaux et conserver une grande partie de la zone verte. Rajouter sur les tomates coupées. Incorporer le piment entier ou légèrement fendu [Personnellement, je le laisse entier pour parfumer sans qu'il ne prenne le dessus sur ma sauce]. Remuer de temps à autre avec une spatule en bois. Quand les oignons sont dorés, rajouter 2 cuillères à soupe de sauce tomate fraîche. Laisser réduire 20 minutes sur feu moyen. La sauce va s'épaissir.

4. Pendant ce temps, vous pouvez décider de cuire en parallèle votre poisson et votre banane plantain. Autrement attendez 30 minutes ou plus avant de vous lancer, afin que les arômes de votre sauce s'intensifie.



Pour la cuisson du poisson

5. Après avoir pris soin de décongeler votre poisson (réfrigérateur ou air libre), arroser le d'un peu d'huile d'olive et recouvrer le de fleur de sel. Placer les pavés sur une feuille de bananier et mettre au dessus du vapocuiseur. Replier la feuille à l'aide de pics apéritifs et laisser cuire hermétiquement 20 à 25 minutes selon la taille des pavés.



Pour la cuisson de la banane plantain
6. Cette fois-ci je décide d'innover. Un petit abus de sauce arachide maison dernièrement m'a incitée à opter pour cuisson "plus diététique" [on se rassure comme on peut]. Je cuirai donc ma banane au four et non à la friture [fameux alocos].

7. Mais avant ceci, je pense à nos estomacs. Un mélange d'épices broyées devrait nous aider à une plus grande digestion. Dans un mortier, piler une petite poignée de clous de girofle (pour ses bonnes vertus), râper de la cannelle et rajouter une pincée de noix de muscade. Mélanger le tout.


8. Couper les extrémités de la plantain. Fendre la peau de la banane sur la toute sa longueur, puis la retirer. Dans une assiette creuse, couper et disposer des rondelles [1cm d'épaisseur environ]. A l'aide d'un pinceau alimentaire, recouvrir chaque rondelle d'huile d'olive. Saupoudrer les épices en passant au chinois au-dessus de vos bananes. Saler légèrement. Huiler [à peine] votre plaque de four.



9. Déposer les morceaux de banane. Mettre à cuire durant 20 minutes, après avoir préchauffé votre four.


10. Réchauffer la sauce tomate. Au moment de servir, commencer par dresser le poisson au bout de la feuille de bananier [partie renforcée], puis la sauce et en dernier vos rondelles de bananes dorées.


Je me suis surprise à réaliser cette recette exotique, vraiment délicieuse! Il n'y en avait presque pas assez pour nos appétits de gourmands...L'odeur de la feuille de banane cuite est une invitation au voyage à elle toute seule.

Congo avec le Staff Benda Bililli : bon week-end  à tous et rendez-vous la semaine prochaine, je m'en vais m'évader dans la ville rose...

Rendez-vous sur Hellocoton !

19 mai 2010

Crevettes roses toutes simples au massale

                    
                        - Durée totale :  24heures et +
            - Préparation : 10 min
            - Cuisson : 5 min
            - Repos : 24 heures + 20min
           
Le massale est l'épice des îles et plus communément de  la Réunion! Ce mélange moulu d'épices est la touche sublimée des plats en sauce, de viandes  (cabri, poulet) ou crustacés (crevettes, gambas) notamment. J'ai utilisé pour la première fois la marque "Eric Bur" et je dois dire que je ne suis pas déçue.  L'envie de mariner mes crevettes pour changer un peu et d'apporter une touche d'exotisme, m'a conduite à cette recette aussi simple que délicieuse. Il vous faudra juste un peu de patience pour que les épices s'imprègnent bien, avant de poêler brièvement vos crevettes et de les déguster (Enfin moi ce que j'en dis...).





Mélange torréfié à base de coriandre - cumin - fenugrec - moutarde - curcuma - girofle - piment fort


            - 500g de crevettes roses
            - 1 à c. à c. de massale
            - 2 gousses d'ail
            - 1 morceau de gingembre pilé
            - Huile d'olive
            - 2 brins de coriandre
            - Sel, poivre               


1. Couper l'ail finement et retirer le germe. Prendre un morceau de gingembre frais (2 cm) et écraser le au mortier. Dans un plat creux, verser l'huile d'olive en recouvrant la totalité du fond.

2. Mélanger ail et gingembre et répartir dans le plat.

3. Placer les crevettes roses sur le dessus. Rajouter le massale, le sel, le poivre.

4. Recouvrir de quelques feuilles de coriandre.

5. Mettre au frais 24 heures sou film alimentaire.

6. Sortir du réfrigérateur et tempérer 20 minutes avant cuisson.

7. Faire chauffer une poêle avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Verser la marinade et saisir brièvement à feu fort. Retourner les crevettes délicatement une fois.

8. Servir aussitôt en retirant éventuellement les feuilles de coriandre et en saupoudrant à nouveau d'une à deux pincées de massale.

Accompagner de riz blanc tout simplement! Un régal!



Rendez-vous sur Hellocoton !

17 mai 2010

Faites du pain! Et pas que jusqu'au 17 mai...

                         
                      - Durée totale : 5h45
            - Préparation : 15 min
            - Cuisson : 25-30 min
            - Repos : 5 heures
           
Voilà je me suis lancée et il était temps, moi qui raffole du pain! Ce n'est pas la fête du pain qui est à l'origine de cette vocation éphémère, mais simplement le pain d'une amie de toujours. Lorraine, ton pain me faisait saliver depuis des mois et j'avoue à tort que le temps de préparation me dissuadait un peu. 


Entre le repos de plusieurs heures et la cuisson à surveiller de prêt, je me trouvais des excuses pour repousser encore un peu. Ne pas confondre pain et précipitation! Maintenant que j'observe le résultat et que nous nous délectons à le manger nature, avec un peu de beurre salé ou du fromage, c'est impensable d'avoir attendu tout ce temps...

Réalisé avec de la farine bio T65, du sel gris tradition de Guérande et quelques graines de pavot, ce pain rond a conservé tout son moelleux et se pare d'une fine croûte dorée croustillante à souhait. C'est avec les conseils avisés de Lo que je m'en vais expérimenter tout ceci et les souvenirs glanés l'an dernier auprès d'un maître du pain de Bordeaux (Jean Demaitre). Pour moi pas de grand secret, simplement la qualité de la farine conditionne celle du pain ainsi que les conditions de repos (idéalement de 28° pour une fermentation à l'air libre et pain recouvert d'un linge propre tiède).



La farine T65 est idéale pour réaliser du pain maison. Vous pouvez selon votre goût monter en indice T80, T110, T180...(plus il sera élevé, plus, plus il faut hydrater, car la mouture est riche en son (enveloppe du blé) et la farine complète.


       
            - 500g de farine T65 (j'ai doublé 
              les doses de farine blanche pour
              un pain plus généreux)
            - 1,5 à c.à c. rase de sel marin
            - 2 sachets de levure de boulanger
              ou un cube bio (25g)
            - 325 ml d'eau 
            - Graines de pavot (facultatif)
            - 1 c.à c. de sucre
               

1. Délayer la levure dans 10cL d'eau tiède (la T°C est importante pour que les levures (Saccharomyces cerevisiae) se remettent à travailler mais sans que la chaleur ne les tue. Ajouter le sucre (qui sera digéré par les levures qui vont le fermenter). Laisser  reposer 15 min. 

Le saviez-vous ?
Attention : ne jamais mélanger la levure avec du sel, ça les tue radicalement. La farine bio est souvent plus riche en son qu'une farine conventionnelle, pour le même indice T.

2. Dans un saladier, travailler levain + eau salée + farine, à la main tranquillement, pendant 2-3 min, pas plus pour ne pas trop chauffer la pâte. Bon j'avoue l'avoir travaillée 5 à 7 minutes et ça n'a pas posé de problème.

3. Laisser reposer dans un endroit tiède avec un torchon dessus (éviter les courants d'air). Mon astuce pour arriver à une température idéale, j'ai fermé la porte de cuisine (bien-sûr), mais j'ai surtout préchauffé mon four en le laissant ouvert pour augmenter la chaleur de la pièce et vérifier à l'aide d'un thermomètre.
Pour le temps de repos (visiblement très aléatoire selon les écoles, entre 1 et 5 heures). Si vous manquez de temps, 3 heures me semble tout de même un minimum. Comme je ne suis pas pressée, j'irai jusqu'au bout des 5 heures de repos.
La pâte a triplé de volume, c'est drôle. Vous pouvez la retravailler à la main, la pétrir (2-3 min), la façonner. Soit la laisser à nouveau monter. Parsemer votre pain de graines de pavot avant d'enfourner.

4. Mettre à cuire directement en ayant bien strié le pain  recouvert de farine, pour que le CO2 de la fermentation puisse s'échapper et faire une belle 'entame'. Cuisson env 30 min à 210 ° (th7).
 
Pour se repérer :
Type 45 : farine très blanche pour pâtisserie, cuisine et viennoiserie
Type 55 : pain courant blanc
Type 65 : pain blanc maison et différents pains à base de farine de froment
Type 80 : pain spéciaux
Type 110 : pain bis et complet
Type 150 : pain intégral, pain de son

Vous trouverez facilement ces différentes farines chez les détaillants Bio.

Après, vous pouvez aussi opter pour la machine à pain, mais c'est quand même un plaisir en moins de ne pas mettre la main à la pâte ;-)
Rendez-vous sur Hellocoton !

14 mai 2010

A méditer... Bon week-end!

Rendez-vous sur Hellocoton !

11 mai 2010

Do you want a cup of cake ?

       
         - Durée totale : 47 min à (1h20)
            - Préparation : 15 min
            - Cuisson : 22 min
            - Repos : 10 + (30) min
            - Nombre de cupcakes : 7

Des cupcakes pour vaincre la morosité! Ah décidément les temps sont durs. On veut nous supprimer bien des choses et ce n'est pas tout! Quant à ce mois de mai qui expose timidement le bout de ses orteils, autant dire qu'il nous faut du réconfort pour affronter les petits et plus gros soucis de nos vies. Je n'ai pas de recette miracle pour changer la face du monde, juste des idées et des envies à partager tout simplement. Et vous savez quoi, on dirait que ça marche!
 


Cette recette a été inventée, à partir de proportions de base glanées ça et là. Vous pourrez trouver l'inspiration pour des finitions très élaborées sur le site très coloré du "ScrapCooking", dont sont originaires les moules en silicone utilisés pour la préparation de mes petits gâteaux.



Comment ça vous ne savez pas ce qu'est le scrapcooking ?


Cliquez ICI!


Bonne cupcakes party à tous!

   
            - 3 c. à c. de levure chimique
            - 1 c. à s. de beurre
            - 3 c. à s. rase de poudre 
              d'amandes
            - 2 oeufs
            - 1 pincée de sel
            - 6 c. à s. de lait
            - 150g de cassonade
            - 1 plaquette de chocolat blanc
            - 2 c. à s. de crème liquide
           
            Facultatif : coeurs en sucre


1. Dans un saladier, mélanger le sucre et les oeufs.

2. Rajouter la poudre d'amandes, puis le beurre mou.

3. Délayer avec le lait progressivement, à l'aide d'un fouet.

4. Après avoir lissé votre pâte, rajouter la levure au centre délicatement et quelques zestes de citron jaune.

5. Préchauffer le four Th6/7.

6. Remplir les moules au 3/4.

7. Laisser cuire une vingtaine de minutes en surveillant que la pâte ne déborde pas durant cuisson.

8. Laisser refroidir 10 minutes avant de déguster.  


Pour la ganache

9. Pendant que les cakes cuisent, préparer votre ganache. Mettez le chocolat en morceaux dans la casserole avec le fond de crème liquide (et/ou éventuellement une pointe de lait). Remuer régulièrement  à l'aide d'une spatule en bois et attendre que le chocolat soit complètement fondu pour retirer du feu. Placer dans une poche à douille après l'avoir laissé refroidir un court instant. Dresser la couche en cercle sur les cupcakes selon votre gourmandise. 

Juste avant de servir, je râpe des zestes de citron sur la couche de chocolat blanc. Je place mes cupcakes au frais et les tempère au dernier moment avant dégustation. De cette manière la ganache se tient mieux (ce qui évite d'avoir à la préparer la veille au soir) et la fraîcheur accentue la saveur citronnée.

Vous pouvez démouler les cakes si vous le souhaitez, mais je trouve que tout le charme de la présentation se perdrait, en dehors des purs aspects de conservation.


Rendez-vous sur Hellocoton !

8 mai 2010

"Maison des Cinq Sens", carrefour de créations en tous genres



Devinez où m'a poussée à aller mon vilain défaut ce jeudi ? 

Tout droit dans le quartier Saint-Augustin de Bordeaux! Cela faisait quelques temps déjà qu'une amie m'avait parlé d'un lieu associatif. Un espace créatif  où se mêlent les énergies bénévoles pour faire découvrir et partager au plus grand nombre des activités pluridisciplinaires (ateliers culinaires, peinture, restauration de meubles, conversation en langues étrangères, etc.); le tout dans un cadre convivial, désormais agencé comme une petite maison de ville à étage.

Hélas! Mon petit doigt m'a dit  "qu'il faudrait attendre" encore un peu, du fait d'un imminent déménagement...Cela ne fera qu'aiguiser ma curiosité et impatience. Du coup, je décide d'être aux premières loges le jour J de l'inauguration.
Après plusieurs mois d'installation et de décoration, La fameuse "Maison des Cinq Sens" a donc ouvert  et nous livre à l'état brut ses premières vibrations.


 Bienvenue à tous!

Un petit sourire s'esquisse sur mes lèvres très rapidement dès le hall d'entrée :  une atmosphère cocooning, de la couleur pour rehausser les murs blancs et un air fantaisiste taquine allègrement les fauteuils classiques et le coin de cheminée. Difficile de ne pas se sentir vite comme chez soi, séduit(e) par l'ambiance apaisante et les esprits mutins!

En bas, c'est comment ?


Quoi de beau à l'étage ?

Un bel espace coloré et lumineux, propice au scrapbooking et à la restauration de meubles ou d'objets.



Que se passe t-il en cuisine ?


Nos yeux ébahis s'entassent peu à peu dans la pièce rectangulaire, admiratifs des gestes maîtrisés des chefs et des petites mains qui s'empressent à leur côté.

On aura reconnu, Olivier Straehli (chef de la maison et auteur d'ouvrages culinaires) qui dirige joyeusement son orchestre d'âmes volontaires pour la finition et le dressage des mises en bouche.


Au menu, plein de bonnes choses et des saveurs de saison forcément!

 


En face, Luc Dorin (Maître chocolatier et pâtissier) nous initie aux secrets du "sucre tiré" et de son maniement. Mon nez ne décollera effectivement pas de là...


La technique du "sucre tiré" permet de réaliser avec beaucoup d'habileté des décors en sucre. L'isomalt (sucre destiné aux industriels dérivé du saccharose et deux fois moins sucré que le sucre ordinaire) permet de garder une texture lisse et brillante après la chauffe (portée à 170°). La cuisson se fait sans eau. La texture est ensuite étirée pour obtenir un aspect satiné. Puis travaillée sous une lampe à sucre, la matière reste plus facilement malléable et permet toutes sortes de créations, à main levée ou à l'aide de moules spécifiques avec des empreintes (fleurs, feuillages, rubans...).

L'autre technique consiste à mélanger du sucre à du glucose (éventuellement un colorant) pour stabiliser la cristallisation et assurer un aspect liquide. 

Ceci est du sucre coloré!

On ne se lasse pas de regarder ces sculptures éphémères apparaître sous nos yeux d'enfants.



Sur le coin de table, une drôle de découverte! 
Une plante au goût d'huître!

Présente sur le littoral atlantique dans les années 1930, cette plante comestible est disponible au Jardin des Senteurs (à Biganos).


J'ai testé bien que je n'aime pas du tout les huîtres. En effet, c'est très iodé!
 
Et voilà ou elle finira...


Sur un sorbet! 
Fraise ? Framboise ? Cassis ?
Non..non..rien de tout ceci! De la betterave étonnement.
La hasard a voulu me taquiner ce soir-là avec des saveurs qui ne me parlent pas d'ordinaire. Et oui, que voulez-vous, il faut savoir se sacrifier!
;-)

Dehors, un peu d'air frais, un joli bout de jardinet...



La petite fourmilière n'est pas en reste non plus dehors.


Le temps était avec nous après une semaine morosement pluvieuse.

Quelle chance!

Suivez le programme 2010-2011!


Maison des Cinq Sens

5 allée des peupliers
33000 BORDEAUX
05 56 51 24 03
Rendez-vous sur Hellocoton !

5 mai 2010

T'as le look coco!



- Durée totale : 55 min
            - Préparation : 20 min
            - Cuisson : 25 min
            - Repos : 10 min
            - Nombre de canelés : 12-14


Des canelés à la noix de coco à cocooner! Moi qui ne suis d'habitude pas canelés du tout-du tout, j'ai adoré cette version et elle a aussi  totalement conquise le Doudou. D'ordinaire, je trouve les canelés trop sucrés, à la texture collante voir franchement caoutchouteuse. Ceux-là sont légers, moelleux à coeur, et croquants comme un biscuit sur l'extérieur. L'arôme de vanille ressort bien et n'est pas effacé au profit d'une saveur caramélisée. Promis, ils n'ont rien à envier à la célèbre maison "B" de Bordeaux. 


N'en déplaise aux puristes inconditionnels...

J'assume et c'est trop bon :)



            
            Pour les canelés
            (moules :D=5cm et même hauteur)  
            - 125ml de lait de coco
              (viser le 100%)
            - 2 c. à s. de coco râpée et +
            - 125 ml de lait
            - 100g de farine
            - 1 oeuf
            - 1 gousse de vanille de qualité 
              supérieure (la mienne vient de 
              Tahiti)
            - 1 pincée de sel
            - 200g de cassonade
            - 30 à 40g de beurre
           



            Pour le coulis de fraises
             - 250g de gariguettes
             - 1 citron jaune non traité
             - 3 c. à s. de sucre roux
             - 1 c. à s. de vieux porto



1. Dans une casserole, faites chauffer à feu moyen le lait avec la gousse de vanille fendue en deux.

2. Laisser infuser 10 à 15 minutes en raclant l'intérieur de la gousse. Remuer.

3. Rajouter le lait de coco, puis le beurre mou en le fouettant sur le feu.

4. Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, le sel et l'oeuf. Rajouter la poudre de coco.

5. Délayer peu à peu cette pâte avec le mélange vanillé jusqu'à obtention d'une pâte homogène.

6. Préchauffer le four Th.6/7. Puis, verser au 2/3 la pâte dans les moules à canelés, afin qu'ils restent à bonne hauteur sans déborder durant la cuisson.

7. Enfourner durant 25 minutes en surveillant la cuisson de près.

8. Laisser reposer un moment avant de démouler.  

Déguster les tièdes, c'est vraiment délicieux! Dur de s'arrêter au premier...sans aller sans retenue jusqu'au dernier!


Pour le coulis

Couper les fraises Gariguettes en quatre morceaux.
Les mettre dans la poêle avec le sucre roux et laisser compoter à feu doux.
Rajouter un peu plus tard durant cuisson, le citron en jus et le porto.
Remuer à l'aide d'une spatule.
Lorsque les fruits sont décomposés, retirer du feu. Passer au chinois en écrasant pour en extraire le jus. Servir avec les canelés tièdes.


Cette recette s'accompagne parfaitement avec une 3ème saveur incontournable, le chocolat. Réaliser de petites mousses et vous ne serez pas déçus!

Rendez-vous sur Hellocoton !
over-blog.com