28 août 2010

Petites crèmes aux mûres et noix de coco pour se dorloter!



                        
                             - Durée totale : 1h10                                            
                             - Préparation : 20 min

                             - Cuisson : 50 min
                
                             - Repos : -

                             - Nombre de yétis : 4
 


Dimanche dernier, j'étais loin de me douter que je ferai de petites crèmes aux mûres. C'est par hasard sur le chemin qui nous mène aux cours de tennis, que je les avais repérées.  Elles  nous faisaient de l'oeil sous le soleil matinal, presque inaccessibles. Avec un peu de persévérance et quelques égratignures plus tard, nous rentrions heureux, provision faite. 


De belles mûres, cueillies à la main, pour notre plus grand plaisir.




- 4 oeufs
- 150g de sucre en poudre (vous pouvez couper avec du roux)
- 30g de noix de coco râpé
- 40cl de lait de coco

- 1 c. à c. de jus de citron

- Noisette de beurre pour les moules
- Quelques mûres (6/7 par ramequins) et le restant servi à côté


Facultatif

- Zeste de citron (pour la décoration)

- 1 pointe de safran






1. Faites chauffer à feu doux dans une casserole, le lait de coco avec la noix de coco râpée, le sucre, le jus de citron [et éventuellement le safran]. Attendre que le sucre soit bien dissout.

2. Retirer du feu et laisser refroidir quelques minutes. Préchauffer votre four (Th.6).


3. Incorporer les oeufs à la préparation, après les avoirs battus.

4. Verser dans 4 petits ramequins préalablement beurrés.

5. Placer les moules sur une plaque sur laquelle vous verserez de l'eau à hauteur de 2 cm. Enfourner à mi-hauteur durant 45 minutes environ.

6. Sortir les ramequins du four et laissez refroidir. Dégustez-les tièdes ou frais. Décorer avec quelques zestes de citron et des mûres fraîches.

Cette recette revisitée est extraite du livret "Flans et Clafoutis", éditions Clorophyl. Vous pouvez retrouver l'autre recette salée (Flan à l'avocat et au fromage de chèvre), réalisée à partir de cet ouvrage ICI. Autrement, je vous en réserve une petite dernière au citron [en espérant qu'elle me donne satisfaction - à suivre très vite!].



Profitez-en! C'est la belle saison!



N'oubliez pas que vous pouvez aussi me suivre, en vous abonnant à la newsletter du site (je crois pour ainsi dire ne jamais faire de rappel). Mais puisque c'est la rentrée, autant prendre de bonnes résolutions! :)

Bon week-end!


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27 août 2010

Ben chat alors...Concours Hé patate! Encore une bonne nouvelle!






Après plusieurs semaines de suspense, le résultats du concours Hé patate!, organisé par Plume est tombé! Et devinez-quoi!

Ma petite recette de "velouté de patate douce au massalé et magret grillé" a retenu les attentions du jury, tout autant que le "nid de patates garnis de boulettes de viande", du blog Chocolat à tous les étages, annoncées toutes deux comme gagnantes.


Ce concours original au beau milieu de l'été visait à créer une recette originale autour du thème de la patate avec seules contraintes de ne pas avoir recours ni  à du fromage fort ni à du poisson.

Par ailleurs et une fois n'est pas coutume, les recettes n'ont pas été départagées par des votes, mais après avoir été testées (et oui! un mois de régime patates, pauvre jury!).

Je vous invite vivement à retrouver sur le blog organisateur toutes les belles idées qui ont germées dans la tête des autres participant(e)s, une vingtaine au total : cliquez ICI


Pour retrouvez ma recette, cliquez LÀ.



Merci pour vos messages mes yétis!

Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles recettes!

Je vous souhaite un bon week-end gourmand.

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26 août 2010

Apéro de tricheuse : friands de pesto, tomate séchée et provolone fumé




                             - Durée totale : 45 min                                             
                             - Préparation : 30 min

                             - Cuisson : 5 + 10 min env.
                
                             - Repos : -

                             - Nombre de yétis :6


Le compte à rebours pour la rentrée est lancé : comme chaque année, on aura moins de temps (c'est valable pour moi aussi), voire pas de temps du tout. Il faudra courir pour les cartables pour les uns, à la crèche pour les autres et aussi simplement tâcher de ne pas arriver en retard au boulot.

Après des journées marathon comme celles-ci, vous aurez bien envie de vous poser un de ces soirs pour décompresser un peu. Oui mais voilà, il faudra encore faire l'effort de préparer quelques petits amuse-bouches pour ne pas se reporter lamentablement sur l'éternel duo "chips-cacahuètes"!.

Avec un peu d'anticipation, ces petits friands clin d'oeil à l'Italie, réalisés à l'avance et cuit préalablement (avant de finir chez monsieur Congelo), devraient vous apporter toute satisfaction. Ils se conservent aussi plusieurs jours au frais.



Préparez-en une bonne fournée, quitte à doubler les doses et sortez-les au moment opportun!

C'est très facile et ludique à la fois. Pour leur confection, des petites mains supplémentaires sont les bienvenues; dans mon cas j'ai dû me contenter des miennes. Mais à deux, voire trois, il est évident que ça ira très vite!



Le goût de la tomate séchée et légèrement grillée alliée au provolone fondant est un délice. Le provolone est un fromage à pâte filée, originaire du Sud de l'Italie et en forme de sphère écrasée. Au lait de vache, son goût est doux. Le mien est fumé (Provola affumicata), ce qui lui apporte une saveur plus intense.
Je le trouve proche de la "Scamorza", un autre fromage à base de lait de vache et de brebis.




Fermé avant cuisson, puis ouvert après...




- 1 pâte feuilletée (achetée ou faite soi-même : comment ça pas le temps ?-)
- 70g de pignons de pin

- 40g de basilic

- Sel, poivre

- 70g de parmesan

- 110ml d'huile d'olive vierge extra

- 1 à 2 gousse(s) d'ail

- 6/7 tomates séchées (Albert Ménès), à couper en 3

- 25-30ml de lait (pour la dorure) ou 1 jaune d'oeuf + eau

- Provolone fumé

Un emporte-pièce carré (le mien est de 6 cm)

Facultatif : graines de pavot pour la décoration



1. Commencer par réaliser votre pesto à la main. Certains le font au mixeur, je trouve cela utile pour un pesto de tomates (afin d'avoir une pâte bien homogène). Mais pour celui-ci, la texture est importante dans la recette. Vous doserez bien-sûr en fonction de votre goût. Les proportions sont indicatives. Vous pouvez privilégier plus de parmesan ou de basilic, c'est selon..

2. Ciseler votre basilic frais jusqu'à ce qu'il soit bien réduit en morceaux très fins. Rajouter le parmesan, puis l'huile d'olive. mélanger. Émincer l'ail et rajouter le.


3. Faites griller dans un four bien chaud, vos pignons de pin. Puis, dans un mortier, écrasez-les. Vous pouvez les mouiller très légèrement à l'eau chaude.

4. Mélanger cette pâte au restant. Ajouter le sel et poivre.


5. Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte feuilletée. Farinez-vous les mains également. A l'aide de l'emporte-pièce carrée, coupez des patrons carrés.

6. Placer un morceau de provolone au centre. Puis recouvrir de pesto (une petite cuillère à café) et de tomate séchée que vous aurez divisée au préalable.

7. Replier les bords vers le centre et maintenir pour refermer.

8. Recouvrir d'un peu de lait chaque friand à l'aide d'un pinceau alimentaire.

9. Parsemer de graines de pavot. En parallèle, préchauffer votre four.

10. Enfourner 10 minutes environ à mi-hauteur et surveillez la coloration.

Je ne vous cache pas qu'il me restait un peu de pesto en fin de préparation. Il pourra se déguster simplement tartiné sur une tranche de pain grillé.

Laisser refroidir quelques minutes avant de servir tiède.
Vous devriez vous régaler!


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25 août 2010

B comme boîte aux lettres et bonne nouvelle!





 Ramasser son courrier quotidien n'est pas toujours signe de réjouissance. Entre les factures, les impôts, les hausses en tous genres et l'amoncellement de dépliants publicitaires dont on a la plupart du temps strictement rien à faire, il n'y a pas vraiment de quoi s'extasier!

Parfois, une jolie carte postale avec des paysages lointains s'est glissée dans notre boîte aux lettres et suffit nous a donner le sourire et nous faire oublier tout le restant.


D'autre fois, comme aujourd'hui, c'est plutôt l'inattendu qui vient frapper à notre porte et nous enveloppe de bonne humeur!

C'est ce qui s'est passé du moins, quand j'ai découvert qu'une de mes recettes venait tout juste d'être éditée dans la dernière lettre de Picard (mois de septembre) qui vient de paraître.

Cette nouvelle, je voulais la partager avec vous!



Il s'agit d'un tartare au thon Albacore servi cru en marinade.
Je l'avais étrangement accompagné d'un petit coeur au guacamole (maison) et cela nous avait plutôt agréablement surpris.

C'est l'occasion aussi de remettre cette recette au goût du jour, car si l'été semble pas à pas s'éloigner de nous, ce n'est pas pour autant l'hiver non plus...

Cette petite entrée légère est par ailleurs très facile à réaliser. Le thon Albacore n'est pas du thon rouge, mais un thon à nageoires jaunes des mers tropicales. Cette espèce pélagique [vivant proche de la surface ou entre la surface et le fond] ne semble pour le moment, pas [encore] menacée d'extinction.  

En revanche, il ne faut pas en abuser, vous pouvez le consommer de manière ponctuelle. Sur le site de l'Ofimer [Office national interprofessionnel des produits de la mer et de l'aquaculture],
vous retrouverez un tableau de saisonnalité pour mieux consommer : clic.



[Cliquez ICI pour accéder à la recette d'origine]


Et avec la rentrée qui approche à toute vitesse, ne me faites pas croire que vous ne ferez que du frais! :) On a parfois besoin de gagner beaucoup de temps pour jongler avec les occupations trépidantes de nos vies de femmes actives.

Aussi, nous sommes de temps à autre bien contents(es), de pouvoir s'approvisionner de quelques préparations congelées de qualité,  quitte ensuite à rajouter, bien entendu, sa  petite touche personnelle en rentrant à la maison.


Retrouvez la recette en fin de magazine.



Avec ceci, 50 Euros de chèque cadeaux, ça ne se refuse pas :)
Bon mercredi mes yétis et merci pour vos visites!!
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24 août 2010

Nouilles sautées aux crevettes et champignons noirs




                             - Durée totale : 45 min                                             
                             - Préparation : 20 min

                             - Cuisson : 25 min env.
                          
                             - Repos : -

                             - Nombre de yétis : 2

L'odeur qui se dégage des oignons nouveaux est particulièrement enivrante je trouve. Je les ai découverts sur le tard et maintenant je les aime tellement, que je peux les manger simplement en salade, juste avec une petite touche de sauce soja pour nuancer. Comme cela, sans aucun autre apprêt, c'est déjà délicieux!

Et si on ajoute encore des crevettes roses marinées dans une sauce soja et du nuoc-mâm avec quelques champignons noirs, c'est le dépaysement assuré des papilles.



Ces nouilles aux oeufs (à la semoule de blé dur et de blé tendre), ont la particularité de cuire très vite (en moins de 5 minutes). Par ailleurs, j'ai trouvé pratique le côté pré-dosé (vendu ici en paquet pour 3 personnes).


Quant au sésame blanc, c'est vraiment un petit plus qui dépasse le simple aspect décoratif et dont le goût s'équilibre  bien avec ces saveurs caramélisées.






- 3 oignons nouveaux
- Sauce soja

- Nuoc-mâm (sauce à base de poisson fermenté)

- Sel, poivre

- Sauce piquante (purée de piments)

- Nouilles chinoises aux oeufs (Suzi Wan)

- Graines de sésame blanc

- Une quinzaine de crevettes roses (calibre moyen)

- Huile de pépin de raisin
- 1 gousse d'ail
- 1 c. à c. de cassonade
- 20-25g de champignons noirs (déshydratés)

Facultatif (1/2 carotte, quelques gouttes de citron vert)



1. Faites tremper vos crevettes dans un plat creux mouillé à la sauce soja et au nouc-mâm (disons 2 cuillères à soupe de nuoc-mâm pour le double de sauce soja). Émincer l'ail et rajouter le dans le plat.

2.Faites chauffer une poêle et versez-y les crevettes. Laisser griller 3 minutes de chaque côté à feu fort.


3. Retirer du feu, réserver et décortiquer les crevettes.

4. Reprendre la poêle encore chaude et y placer les oignons nouveaux émincés dans un filet d'huile de pépin de raisin. Laisser cuire quelques minutes et attendre que la colorisation brune se fasse. Retourner avec une spatule.


5. Verser de la sauce soja pour lier.

6. Pendant ce temps, faites chauffer de l'eau dans une casserole et y déposer les champignons noirs lorsqu'elle frémit. Laisser cuire 5 minutes et réserver hors du feu, casserole couverte (5 minutes de plus).

7. Couper quelques lamelles de carotte (pour dresser votre assiette et apporter une touche de croquant, puis réserver). Égoutter vos champignons et rajoutez-les aux oignons. Arroser d'un peu de nuoc-mâm.

8. Remuer bien votre mélange. Saler et poivrer. Puis réserver à couvert en abaissant la température. En parallèle, faites cuire vos pâtes dans une eau bouillante durant 4 minutes. Puis laissez-les gonfler un peu avant de les égoutter.

9. Saisissez les nouilles à la sauteuse (ou dans un wok) 2/3 minutes.

10. Faites caraméliser un peu de sucre roux à la poêle, rajouter de la sauce soja et du nuoc-mâm. Quand la sauce s'est épaissie, placer les crevettes décortiquées en aller-retour.

11. Dresser les nouilles. Recouvrir des oignons et champignons noirs. Disposer les morceaux de carottes tout autour de l'assiette. Dans une assiette plate, verser les graines de sésame  blanc et enrober chaque crevette avant de les disposer sur le plat. Arroser éventuellement de quelques gouttes de jus de lime avant de servir.



Avec les cuissons successives, les saveurs sont bien intensifiées et l'alternance "croquant-fondant" est un plaisir pour le palais.

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22 août 2010

Bouchées croquantes au pralin, ganache au thé vert et chocolat blanc




                             - Durée totale : 40 min (hors repos)                                            
                             - Préparation : 30 min

                             - Cuisson : 2 x 5 min (10 min)
                       
                             - Repos : 24 heures + 60 min

                             - Nombre de bouchées : 15/18

Vous connaissez tous les rochers dorés aux noisettes, qui ornent en pyramide nos rayons à Noël, mais vous ne connaissez pas encore les yéti bouchées au chocolat blanc et thé vert, roulés dans du pralin ?

Après une expérience de truffes ratées cette année où j'avais honteusement sacrifié une fève tonka, je me relance dans l'aventure avec une plus grande mesure des choses cette fois-ci.
Sans formation, ni technique particulière, mais juste un peu de curiosité bien placée, on arrive à faire de petits miracles pour ses proches.



Et pour ce qui est de l'inspiration, je l'ai trouvé très simplement chez Bulle (dont je vous recommande chaudement le blog qui est un ode aux sucreries maison!!). Bien qu'il ne soit plus mis à jour par son auteure (simplement parce qu'il a pris une pause définitive dans un tournant de vie), il reste néanmoins une belle référence pour les novices en matière de chocolat notamment. Je suis sûre que vous prendrez le temps d'aller le visiter, si toutefois votre gourmandise ne vous y avait pas encore poussés jusqu'ici...

Les puristes ne seront sûrement pas contents : c'est vrai qu'il a fait très chaud dans le Sud ces derniers jours (pas des conditions idéales pour normalement travailler du chocolat), c'est vrai aussi que je n'ai pas nécessairement tous les outils ou  ingrédients  de luxe (gants en latex, chocolat de couverture, glucose, etc.).
 
Pourtant j'ose [que dis-je ?], je m'empresse de partager avec vous cette petite trouvaille qui a l'air de faire l'unanimité dans mon entourage! 
En plus, on m'a dit qu'ils étaient bien meilleurs que les "Fé-re-re".

Allez, pas la peinde de tourner en rond avant de se jetter à l'eau et d'essayer d'y résister!

Une petite bouchée et ça repart!!

Thé vert + chocolat blanc=du bonheur en bouche






Cette recette participe au concours

 Pour plus d'infos, cliquez ICI.

Du 1er au 31 octobre 2010 
 



- 180g de chocolat blanc pâtissier (pour la ganache)

- 1 c. à c. de thé vert
- 100ml de crème semi-épaisse (18%)
- 35 carrés de chocolat blanc pâtissier (pour le nappage)
- 120g env. de pralin
- Noisettes décortiquées (15 à 18)



1. Dans une casserole, faites chauffer la crème. A légère ébullition, rajouter la cuillère à café de thé vert. Remuer. Certains rajoutent du beurre, mais je n'en ai pas mis, je trouve que le chocolat blanc est assez gras comme ça.

2. Retirer du feu et écraser l'ensemble du thé à la spatule en bois en raclant bien sur les bords.


3. Rajouter le chocolat en carrés subdivisés grossièrement.

4. Remettre sur le feu et laisser fondre à feu doux (Th.1). Le chocolat ne doit surtout pas brûler. Quand les carrés n'offrent plus de résistance, éteindre le feu et laisser finir de réduire en remuant à la spatule.


5. Laisser refroidir à l'air libre avant de mettre au réfrigérateur (toute une nuit dans mon cas).
6. Le lendemain, sortir la ganache du frais : elle se sera solidifiée. Faire de petites boules (doser avec une "généreuse" cuillère à café). Roulez-les dans vos mains rapidement et insérer une noisette au centre. Refermer et rouler.


Disposer sur une plaque recouverte de papier de cuisson. et procéder ainsi jusqu'à épuisement complet de la ganache. Réserver au frais 60 minutes minimum ou au congélateur [je n'ai pas essayé, mais cela se pratique paraît-il ;-].

7. En parallèle, faites fondre à feu bas le reste de chocolat blanc (l'équivalent d'un peu moins d'une plaque entière). Attendre qu'il tiédisse un peu hors du feu. Puis dans une assiette plate, verser le pralin.

8. Tremper chaque boule de chocolat au thé vert dans le nappage de chocolat blanc refroidi. Aidez-vous de la cuillère en bois pour recouvrir et la sortir [et n'avoir ainsi quasiment pas à la manipuler, ce qui ferait rapidement monter la température et rendrait le façonnage beaucoup plus délicat].

9. Enrober ensuite la bouchée dans le pralin, en la faisant progressivement rouler sur les côtés déjà imprégnés. Quand toute sa partie est recouverte, vous pouvez la façonner à nouveau rapidement dans vos mains.

Dresser sur une assiette recouverte de papier sulfurisé l'ensemble des bouchées. Puis mettre au frais une dernière fois, avant de déguster.


Quand la couche extérieure devient dure (testez du bout du doigt) et que vos bouchées gagnent en densité, lâchez-vous, c'est prêt à être dévoré!

Je ne me lasse pas de cette couleur de thé!
Sans parler de l'odeur subtile et poudrée qui s'en dégage!

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18 août 2010

Carbonade flamande et pommes de terre aux herbes soufflées au four




                     - Durée totale : 3h env. (hors repos)                                      
                     - Préparation : 20 min
                     - Cuisson : 2h15 minimum
                          
                     - Repos : 24 heures


                     - Nombre de yétis : 6
                          



Avec ce temps gris et couvert en ce moment, l'envie de retour à des plats plus cuisinés et chauds est bienvenue. Je profite d'un parcours à travers les revues et magazines de l'an dernier, pour picorer des idées pour nous réchauffer.

Et devinez quoi! J'allais presque oublier de cuisiner ces bons petits plats familiaux du Nord, que je mettais pourtant promise de tester après notre week-end éclair à Arras (pour des raisons toutes autres que gustatives!].

Et là, je tombe sur le numéro de Saveur 171 de l'automne passé avec justement une recette de carbonade à la flamande!

Après quelques réadaptations de goût [plus d'oignons, de lardons, un mélange de bières de garde et surtout des herbes aromatiques], et le choix d'un accompagnement quelque peu différent [frites maison remplacées par des pommes de terre du Touquet soufflées au four], voilà la recette fin prête pour être déguster!

Enfin, après un peu de patience mes yétis, car pour apprécier toute l'onctuosité de ce plat, il faudra bien laisser mijoter! Et je vous assure que le résultat en vaut vraiment la peine.

Je vous en laisse en juger par vous-même!



C'est un plat assez simple à réaliser, même si sa préparation est relativement longue. Vous n'êtes pas obliger de le faire la veille bien entendu, mais il est important qu''il mijote plusieurs heures tout de même.




Pour la carbonade à la flamande



- Environ 1,5Kg d'épaule de boeuf > 1,2Kg de viande de boeuf (ou encore type paleron/gîte): choisir une viande de qualité!

- 100g de vergeoise > 3 c. à s. (soit 60g environ)
- 3 tartines de pain ou de pain d'épice
- Moutarde > à l'ancienne
- 100g de lardons > 150g en gros dés si possible
- 1 gousse d'ail > 3
- 10cl de vinaigre de vin > je n'en avais pas, j'ai remplacé par du vinaigre de xérès
- 50g de beurre > 40
- 1 cube de bouillon de boeuf
- 1,5 l de bière blonde > 1,2 l de bière de garde Jenlain (50% de blonde et 50% d'ambrée)
- 2 oignons > une quinzaine d'oignons sauciers
- Sel, poivre
- 5 feuilles de laurier
- 7 branches de thym (effrité et dont 2/3 entières)
Facultatif et bien utile : bicarbonate de soude (anti acidité!)

Pour les pommes de terre du Touquet soufflées au four

- 12 pommes de terres à chair ferme (8 pour moi)
- Gros sel (Gris de Guérande)
- Poivre du moulin blanc > ou autre
- Huile d'olive vierge extra


- 1 c. à c. de curry de Madras
- 4 branches de thym éffrité
- 1 c. à c. de graines de cumin

La maïzena peut servir à épaissir votre sauce, 
là je n'y avais pas pensé!




Pour la carbonade

1. Couper votre viande en dés assez gros (100g) après l'avoir tempérée. Moi je laisserai mon boucher Chez Fred s'en occuper et ramènerai à la maison ma viande prête à être cuisiner. Au départ, je voulais d'autres parties de viande, mais il n'y en avait plus!


Faites revenir brièvement les morceaux de viande dans le beurre, dans une cocotte préchauffée. Là j'apprendrai à mes dépends à ne pas tout vouloir faire en même temps en matière de cuisson. Si le plat a été certes bien réussi dans son ensemble, je pense néanmoins que j'ai vraiment trop précuit la viande au départ. Cela doit être un simple aller-retour à feu vif et rien de plus.

2. Retirer du feu et réserver. 

3. Rajouter les oignons émincés et l'ail en entier sur le jus de cuisson de la viande. Laisser dorer avec la moitié du thym effrité. Saler, poivrer. Vous pouvez rajouter un peu de farine. Quand une jolie colorisation brune s'opère (au bout de 8 à 10 minutes), rajouter la vergeoise brune (il existe aussi une variété blonde).

Sucre d'aspect moelleux, brun foncé,issu de la betterave.
On le retrouve dans les spécialités sucrées de la région flamande ou de la Wallonie (flans, tartes, spéculos, gaufres, crêpes). 
A ne pas confondre avec la cassonade issue de la canne à sucre!

4. Remuer un peu avec une spatule en bois. Puis déglacer au vinaigre pour décoller les sucs et évaporer l'acidité. 

5. Replacer la viande sur le jus de cuisson avec tout le reste du thym effrité. Remuer délicatement et couvrir de bière. Si vous réalisez ce plat pour la 1ère fois pour des convives, optez peut-être pour de la bière blonde légère. Sinon, tentez la corsée, une bière de garde blonde ou ambrée. C'est là qu'interviendra le bicarbonate pour rectifier une éventuelle trop grande acidité (1 c. à c. à adapter). Goûter et ajuster!

6. Rajouter le bouillon, coupé en deux et les feuilles de laurier.

7. Mettre à cuire dans un four chaud durant 1 heure. Pour le thermostat, il faut l'adapter selon la puissance du four et le type de chaleur. J'ai vu un peu de tout sur différents sites et j'ai tout revu à la baisse : cuit d'abord au thermostat 6 durant les 30 premières minutes, puis passé à 5 les 30 suivantes.

8. Placer au frais ou réserver à couvert une nuit.
 
9. Le lendemain, faite griller des tranches de pain au four et recouvrez-les ensuite de moutarde. Placer les dans le plat et humectez-les de bière.

Puis finir de cuire au four 1h15 à 1h30 de plus, à feu doux (thJe préfère procéder ainsi pour éviter qu'ils ne soient desséchés. La prochaine fois, j'essaierai bien une cuisson à découvert pour une viande plus onctueuse!



Pour les pommes de terre soufflées (25 min)
[Cette recette est extraite de Vie Pratique n°156 - merci Cyril!]

Je n'ai pas mis de cumin et c'était tout aussi bon!


1. Préchauffer le four (Th. 6/7).

2. Laver soigneusement les pommes de terre sans les éplucher. Séchez-les et coupez-les en deux dans la longueur.

3. Mettez-les dans un plat [ou sur une plaque recouverte de papier de cuisson]. Parsemer de gros sel, arroser d'huile d'olive et mélanger de sorte qu'elles soient bien imbibées.

4. Disposez-les dans le plat [ou sur la plaque] côté coupé vers le haut. Poudrez-les avec 1/3 de curry, de thym et de cumin éventuellement.

5. Enfourner durant 35 minutes environ. Dans mon cas, 25 minutes suffiront, car ma variété du Touquet est de plus petite taille. Surveillez bien et observez leur peau se colorer et devenir croustillante. Disons que 30 minutes est une bonne moyenne.

L'odeur grillée des petites herbes à la sortie du four vous happera sans plus tarder! Servir aussitôt dans une assiette creuse avec la carbonade.




MIAM!
Nous nous en léchons encore les babines...
Le lendemain ou surlendemain, le fond de la cocotte est encore meilleur!

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