Galette de yétis au chocolat & noix de cajou

                    

 

                    - Durée totale : 1h15

                    - Préparation : 15 min

                    - Cuisson : 5 + 25 min

                    - Repos : 30 min

                    - Nombre de yétis : 6 et++

Bon je sais je suis en retard (ou avance selon l'heure africaine) : ne m'en voulez pas. En somme, je constate que nous mangeons de la galette sans même trop savoir ce qu'il y a derrière cette coutume, en dehors de la frangipane et du suspense de la fève royale. Du grec " Epiphaneia" signifie "Apparition" et bien il m'est apparu qu'il était temps de faire une galette pour célébrer la venue du nouveau site par exemple. Mais rassurez-vous, je ne  m'en vais pas vous faire un cours de religiosité, d'autant qu'à l'origine il s'agit bien d'une fête païenne.

Dans l'antiquité romaine, les Saturnales étaient célébrées sept jours durant, en l'honneur de  Saturne, dieu de l'âge d'or aux multiples bienfaits pour la culture de la terre. Les condamnés à mort de l'époque, devenus "rois" un moment, se voyaient octroyés un temps de répit, via un tirage au sort effectué par les soldats et ce grâce à la fève. Après cette période, les sentences reprenaient de plus belle!!! 

Sous l’Ancien Régime, le nom migre vers « galette des rois » équivalant à la date des redevances féodales : on payait l’impôt à son seigneur  et d’usage on lui offrait aussi un gâteau. Je n'ose pas imaginer si cela avait perdurer pour le paiement de nos tiers et autres mensualités...

Alors qu'attendez-vous pour vous mettre aux fourneaux, de nos jours, on ne sait jamais ;-)

J'ai pioché les bases de cette recette sur le site de "l'Atelier des Chefs". Et puis comme toujours, je ne résite pas à revoir le dosage de certains ingrédients et ajouter ma touche personnelle de noix de cajou.

Le petit plus de noix de cajou vient donner un peu plus de caractère sans altérer pour autant le goût du chocolat. Au final, je me dis que la prochaine fois, je n'hésiterai pas à en mettre davantage!

Vous prendrez bien une petite part avec moi?

             - 2 pâtes feuilletées

             - 100g de chocolat noir

             - Une poignée de noix de cajou

             - 3 jaunes d'oeuf              

             - 70g de sucre semoule

             - 80-100g de poudre d'amandes ou 
               entières à réduire en poudre

             - 70g de beurre doux


             - 1 jaune d'oeuf + un peu de  
               blanc pour la dorure

            
            Facultatif: 1c.à c.de rhum agricole

                                  1 poche à douille
            

            

1. Préchauffer le four à 200°C.
 
2. Faire fondre le chocolat au bain marie.
Préparer la crème d'amande : Blanchir 3 jaunes avec le sucre, ajouter la poudre d'amande et le beurre mou [Je moue des amandes entières, émondées que je fais dorer à la poêle 5 minutes]. Bien mélanger, puis incorporer le chocolat fondu et les noix de cajou pilées au mortier. Rajoutez éventuellement un soupçon de rhum.

3. Fouetter un jaune d'œuf avec un peu d'eau [de blanc] pour réaliser la dorure. Monter la galette : Tailler un bord de 1 cm sur les deux disques de pâte. Sur le premier fond, coller avec un peu de dorure le premier bord, puis dessus le deuxième. [A l'aide d'une poche à douille], garnir de crème sur 1 cm d'épaisseur (ne pas oublier la fève) puis refermer avec le deuxième disque. Marquer les bords en quadrillant les côtés avec le dos de la lame du couteau. [Je replie légèrement les bords vers l'intérieur.] Dorer et laisser reposer une demi heure au frais, redorer et décorer avec la lame d'un couteau selon vos envies et inspiration.

Pour une parfaite maîtrise de la technique, je vous invite à aller sur le site de chef Simon : ou comment coller ses pâtes bord à bord sans se rater. 



4. Cuire 10 min dans un four à 200°C. Puis abaisser la température à 180°C et finir la cuisson pendant 15 à 20 min.

5. Laisser tiédir sur une grille avant de déguster.